On le sait, les mouvements sociaux touchent de plein fouet le secteur des transports et peuvent impacter l’activité d’une région ou d’un pays. Et lorsque le trafic est figé, les répercussions économiques peuvent être sans précédents. Soumis aux manifestations, opérations ‘escargot’ et autres blocages des réseaux routiers, les commerçants et industriels se doivent de continuer à travailler et à produire. Comment assurer le maintien de leur activité et la continuité de la production en cas de grève ? Là où le ferroviaire et les transporteurs traditionnels sont ralentis ou empêchés, le groupe STERNE continue de proposer des solutions urgentes et sur mesure pour garantir à ses clients un approvisionnement en temps et en heure. Explications.
1. Les mouvements sociaux, un gimmick bien français
Depuis le 5 décembre 2019, nous vivons un énième mouvement de grève générale, caractérisé par de grosses perturbations du trafic routier, ferroviaire et aérien. Un trafic au ralenti sur tout le territoire, avec rappelons-le :
- Un TGV sur dix
- Un TER sur cinq
- 30% des vols annulés au départ de Paris
- Des blocages et opérations escargot sur les grands axes autoroutiers
Nous n’avions pas connu de mobilisation nationale d’une telle ampleur depuis 2017. Si ces mouvements pénalisent les usagers que nous sommes, ils mettent surtout en difficulté bon nombre d’acteurs économiques, tous secteurs confondus : artisans et commerçants, entreprises de BTP, coopératives agricoles, industries fonctionnant en flux tendus.
2. Le réseau routier, l’alternative la plus sure
En France, le train représente 10% du transport intérieur de marchandises, très loin derrière la route. Historiquement, le rail a toujours été privilégié par les industries sidérurgiques et chimiques pour sa capacité à acheminer des convois lourds et volumineux de matières premières, combustibles ou matières dangereuses. L’automobile, le bâtiment et l’agriculture priorisent également ce réseau.
Par expérience, certaines industries anticipent les périodes de grève et effectuent un report partiel des livraisons vers d’autres modes de transport, à commencer par la route. Ainsi, en raison des blocages annoncés par la SNCF (10% des trains seulement ont circulé le 5 décembre), le trafic routier devrait augmenter sensiblement. Une source d’inquiétude, alors que plusieurs raffineries en France font également état d’un appel à la grève. Si ces appels se concrétisent et que le mouvement se poursuit, des difficultés d’approvisionnement de carburants seront effectivement à craindre. Selon la carte interactive penurie.mon-essence.fr, 390 stations en France étaient en rupture partielle et 201 en rupture totale, vendredi 06/12.
Réseau ferroviaire à l’arrêt, trafic routier sclérosé : vers quel mode de transport se tourner lorsque rien ne va plus ?
3. Quand la course urgente sauve la Supply Chain
Les moyens de transport subsistants ne sont plus légions. A ce stade, seuls les opérateurs spécialisés dans le transport urgent et sur mesure, à condition qu’ils soient capacitaires et organisés à grande échelle, peuvent encore permettre aux industries et commerces fonctionnant en flux tendus de poursuivre leur activité.
Filiale du groupe STERNE – le leader du transport sur-mesure – la société ATS compte parmi ceux-là. Bénéficiant d’une flotte en propre de 200 véhicules lourds et légers, d’un accès à plus de 7000 véhicules en Europe et d’une cuve de gazole de 35000 litres stratégiquement située en France, elle est rodée à ce type d’événement et continue de répondre aux demandes de transport de ses clients 7 jours/7, 365 jours/an.
Du vélo à l’avion, de la course urbaine au fret international, STERNE se positionne résolument en ‘dernier recours’ en temps de grève, capable d’intervenir sur demande pour gérer une situation critique et permettre à ses clients de respecter leurs engagements.